Santé publique France, en partenariat avec l’ANRS – Maladies infectieuses émergentes, lance la 4e édition de l’enquête Santé Sexualité-Prévention « Rapport au sexe », du 23 février au 6 avril 2023, auprès des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

L’enquête ERAS 2023 est menée par web-questionnaire auprès des hommes âgés de plus de 18 ans et ayant des relations sexuelles avec des hommes et résidant en France (métropole et DOM), afin de recruter 20 000 répondants.

Pour participer, il suffit de se rendre sur : www.enquete-prevention.fr. 

Lancement de l’enquête « Rapport au sexe » (ERAS) 2023 à destination des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes | Santé publique France (santepubliquefrance.fr)

 

Journée Mondiale de lutte contre le sida 2022 – Poussons pour l’égalité.

Les inégalités qui perpétuent la pandémie de sida ne sont pas une fatalité. Nous pouvons y remédier. À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, l’ONUSIDA invite chacune et chacun d’entre nous à lutter contre les inégalités qui freinent les progrès pour mettre fin au sida.  

Le slogan « Poussons pour l’égalité » nous enjoint à agir. Il nous incite toutes et tous à œuvrer en faveur des actions concrètes qui ont fait leurs preuves et qui sont nécessaires pour lutter contre les inégalités et aider à mettre fin au sida. 

Journée mondiale de lutte contre le sida 2022 — Poussons pour l’égalité | ONUSIDA (unaids.org)

Le 23 septembre prochain c’est la journée internationale de visibilité bi+ (JIB), mettant en lumière la belle communauté présente derrière le B du LGBTQIA+.

Animateur·rice·s et membres d’associations militantes, influenceur·e·s, ami·e·s de la cause bi+, nous vous invitons à partager les informations autour de la JIB sur tout le territoire, à produire du contenu parlant de la journée, de la visibilité, de biphobie/panphobie, à participer aux événements, à leur donner l’écho maximum notamment sur les réseaux sociaux.

L’enquête « flash-monkeypox » s’adresse à tous les hommes cis ou trans ayant des relations sexuelles avec des hommes en France. Elle vise à documenter les connaissances et les représentations des risques liés à la variole simienne (Monkeypox), et la perception du vaccin.

Ce volet en ligne s’inscrit dans un projet de recherche mixte (qualitatif et quantitatif), dont l’objectif est d’étudier les enjeux sanitaires, sociaux et politiques de cette épidémie. Les résultats seront diffusés dans les prochains mois. Votre contribution à cette recherche est précieuse !

Le projet s’appuie sur un partenariat entre des chercheurs d’Aix-Marseille Université (SESSTIM, ORS PACA, Vitrome), des professionnels de santé (Hôpital Tenon) et des associations (Aides, ENIPSE). Il a reçu l’approbation du comité d’éthique d’Aix-Marseille Université.

 

Cliquez-ici pour accéder à l’enquête !

 

Plusieurs cas d’infections autochtones à Monkeypox (MKP) ont récemment été signalés dans plusieurs pays d’Europe, par le Royaume-Uni, le Portugal, l’Espagne et la Suède, notamment chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Des cas suspects sont en cours d’investigation dans de nombreux pays. Il s’agit d’un phénomène inhabituel.

Un premier cas suspect a été signalé ce jour en Ile-de-France.

Pour l’ensemble des cas confirmés, les analyses ont mis en évidence un virus appartenant au clade « Afrique de l’ouest » du virus MKP1, suggérant un lien initial avec le Nigéria, pays dans lequel le virus circule régulièrement depuis 2017. Hormis le cas signalé au Royaume-Uni le 7 mai dernier importé du Nigéria, les nouveaux cas signalés ne rapportent pas de voyage en Afrique ou de lien avec une personne au retour d’Afrique. A ce stade, les cas rapportés sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé.

Après une période d’incubation pouvant aller de 5 à 21 jours, l’infection débute par de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et une asthénie. La maladie provoque également des ganglions. Les adénopathies (cou, face…) sont volumineuses. La personne est contagieuse dès l’apparition des premiers symptômes.

Dans les 1 à 3 jours (parfois plus) suivant l’apparition de la fièvre, le patient développe une éruption cutanée, qui commence souvent sur le visage puis peut s’étendre à d’autres parties du corps, dont les paumes des mains, les plantes des pieds et les organes génitaux. Les autres muqueuses (ORL, conjonctives) peuvent également être concernées. Il convient de noter que les cas récemment détectés chez les HSH ont signalé une prépondérance de lésions dans la région génitale. L’atteinte cutanée survient en une seule poussée. Les lésions passent par différents stades successifs (macule, papule, vésicule, pustule puis croûte), et évoluent de façon uniforme. Lorsque les croûtes tombent, les personnes ne sont plus contagieuses. La maladie dure généralement de 2 à 3 semaines.

L’atteinte cutanée de l’infection par le Monkeypox se différencie de celle de la varicelle (peu fréquente chez l’adulte). Pour la varicelle, l’éruption évolue en plusieurs poussées. Les paumes des mains et les plantes des pieds sont épargnées.

La transmission du virus Monkeypox se produit lorsqu’une personne entre en contact avec un animal (rongeurs notamment), un être humain ou des matériaux contaminés par le virus. Le virus pénètre dans l’organisme par une lésion de la peau (même non visible), des voies respiratoires ou des muqueuses. La transmission de l’animal à l’homme peut se faire par morsure ou griffure, par la préparation de viande de brousse, par contact direct ou indirect avec des fluides corporels ou du matériel de lésion. Il n’y a pas habituellement d’animaux réservoirs présents en Europe. La transmission interhumaine peut se faire par les gouttelettes respiratoires, qui ne peuvent généralement pas se déplacer à plus de quelques mètres, ce qui nécessite un contact prolongé face à face. Les autres modes de transmission interhumaine comprennent le contact cutané direct avec les liquides biologiques ou la lésion, et le contact indirect avec la lésion, par exemple par des vêtements, du linge de maison ou de la vaisselle contaminés.

Dans ce contexte, la vigilance est requise devant tout cas évocateur. Pour rappel, l’infection à Monkeypox est une maladie à déclaration obligatoire au même titre que les autres orthopoxviroses. Tout cas suspect doit être signalé sans délai à l’Agence régionale de santé de votre région.

Santé publique France a élaboré une définition de cas et une conduite à tenir pour la recherche des personnes contacts, disponible sur le site de Santé publique France
(https://www.santepubliquefrance.fr/media/files/maladies-a-declaration-obligatoire/definition-de-cas-cat-monkeypox).

La mission nationale COREB (Coordination Opérationnelle Risque Épidémique et Biologique) a également rédigé une fiche réflexe pour la prise en charge médicale des cas et les mesures de protection à adopter (https://www.coreb.infectiologie.com/fr/monkeypox.html).

Cette situation sanitaire étant inédite et évolutive, ces documents de conduite à tenir sont susceptibles d’être régulièrement actualisés.
Je vous remercie de votre mobilisation.

Pr. Jérôme SALOMON
Directeur général de la santé

 

 

 

Députés et sénateurs se sont mis d’accord sur le texte, mettant fin au processus législatif. Les « thérapies de conversion » prétendant modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre des personnes LGBTQI+ représentent désormais un délit spécifique en France.

Le code pénal contient désormais un délit spécifique concernant les « thérapies de conversion ». Députés et sénateurs se sont mis d’accord ce mardi 14 décembre sur un texte commun dont il ne manque plus que la promulgation pour entrer en vigueur. Quatre articles permettent de punir de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende « les pratiques, les comportements, ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraie ou supposée, d’une personne et ayant pour effet une altération physique de sa santé physique ou mentale ».

La loi d’interdiction des « thérapies de conversion » adoptée (tetu.com)

Pour le seconde année consécutive, Solidarité Sida est obligée d’annuler le festival Solidays pour cause de pandémie de Covid-19.

Tout notre soutien à l’association qui va se relever à nouveau de ce manque de financement pour l’aide qu’elle apporte aux autres associations dans leurs projets d’aide aux personnes vivant avec le VIH.

Une nouvelle épreuve pour 2021, mais ensemble nous sommes plus fort. 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 1er décembre : « VIH Indétectable= VIH Intransmissible ». ViiV Healthcare lance une nouvelle campagne Grand Public de sensibilisation au message « VIH Indétectable = VIH Intransmissible »

ViiV Healthcare, en partenariat avec l’association Sida Info Service (SIS) et la Société Française de Lutte contre le Sida (SFLS), lance sa seconde campagne Grand Public de sensibilisation sur le thème « VIH Indétectable = VIH Intransmissible ».

ViiV Healthcare réaffirme son engagement à porter à la connaissance de tous le message « VIH Indétectable = VIH Intransmissible » : une personne séropositive sous traitement antirétroviral avec une charge virale indétectable* depuis plus de 6 mois et qui bénéficie d’un suivi clinique régulier et global (soutien à l’observance, détection et traitement des IST) ne transmet pas le VIH.

Certaines fausses idées ou croyances issues du passé font encore aujourd’hui le lit de la peur et de la stigmatisation et sont difficiles à combattre. Travailler sur le message « VIH Indétectable = VIH Intransmissible », l’expliquer, le diffuser au plus grand nombre, encore et encore, a pour objectif de permettre de changer ce regard que l’on porte sur le VIH et lever les freins au dépistage.

 

 

 

 

Les députés ont voté, mercredi 1er juillet, en commission, la suppression de toute discrimination envers les homosexuels qui donnent leur sang, dans le cadre de l’examen du projet de loi de bioéthique« Les critères de sélection du donneur ne peuvent être fondés sur le sexe du ou des partenaires avec lesquels il aurait entretenu des relations sexuelles », ont inscrit les députés via un amendement du socialiste Hervé Saulignac, cosigné par une centaine d’élus principalement de gauche.

La période d’abstinence d’un an que devaient respecter les homosexuels pour donner leur sang a été réduite à 4 mois. Le ministère de la Santé avait présenté la réduction de cette période comme « une première étape » vers un alignement des conditions du don pour les homosexuels sur celles des hétérosexuels, envisagé « à l’horizon 2022 ».

La commission spéciale chargée de l’examen du projet de loi de bioéthique examine depuis lundi en deuxième lecture ce texte qui ouvre la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. Les députés rétablissent leur version du projet de loi qui avait été modifié par le Sénat.

Source :  franceinfo avec AFP

COMMUNIQUÉ DE PRESSE SOLIDARITÉ SIDA / LUNDI 13 AVRIL

Le Covid-19 bouleverse nos vies et notre quotidien. Il refaçonne notre réalité à l’échelle de l’intime comme à celle du monde. Et chaque jour qui passe nous rappelle un peu plus ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas.

Solidarité Sida croit que « son » festival est essentiel. En prônant le respect, l’empathie et la bienveillance, en transformant une multitude de solitudes en communauté solidaire, en apaisant la détresse humaine avec du lien social et du sens collectif.

Voilà pourquoi en ces temps suspendus, même éparpillée et confinée, l’équipe de Solidarité Sida s’est montrée plus active que jamais pour faire face à la crise et trouver des solutions. L’idée du report début septembre, dans un premier temps privilégiée, a dû être abandonnée devant les trop nombreuses incertitudes qui subsistaient.

Vous l’aurez compris, la décision d’annuler a été dure. Très dure même. Et elle plonge Solidarité Sida dans une réalité brutale. Les 3 millions d’euros de résultat attendus vont disparaître. Dès lors, comment financer les nombreux programmes d’aide aux malades et de prévention menés ou soutenus grâce à Solidays ? Avec l’édition 2019, 108 ont été concrétisés dans 22 pays. Aujourd’hui, le festival représente 70% des ressources de Solidarité Sida.

L’appel à la mobilisation est lancé notamment auprès des fidèles partenaires publics et privés du festival. Dès début mai, bien sûr, les festivaliers qui souhaiteront se faire rembourser pourront en faire la demande. Face à la situation, peut-être que certains choisiront de ne pas le faire.

En parallèle, Solidarité Sida est sur le pied de guerre pour accompagner toutes ses associations partenaires et les malades qu’elles suivent. La continuité des soins et la réponse aux besoins de première nécessité sont durement remises en question par le Covid-19 dans la plupart des pays où elle intervient et particulièrement en Afrique. Ici ou ailleurs, les masques et les gants de protection font défaut, la peur de la contamination et le confinement gagnent du terrain, et les difficultés d’approvisionnement se multiplient. Face à l’urgence des situations, là aussi, le travail de Solidarité Sida est essentiel.

Plus que jamais, « Love is the answer ».

Contact presse Solidarité Sida / Marina Viguier
07 68 86 98 89 – mviguier@solidarite-sida.org