Drogues et toxicomanie
Toute drogue peut provoquer une dépendance et des risques pour la santé. A l’exception de l’alcool, du tabac et de certains poppers, tous les autres produits sont prohibés par la Loi. Leur détention et leur usage tombent sous le coup de la loi du 31 décembre 1970 et de l’incitation à l’usage sous celui de l’article L. 630.
Eviter l’alcool et les mélanges de produits psycho-actifs. Boire de l’eau régulièrement.
L’alcool ainsi que tous les autres produits diminuent la conscience et exposent à oublier les règles de protection contre le VIH.
En cas d’utilisation de drogues par voie intraveineuse ou en sniff, utiliser du matériel jetable, stérile et à usage unique. Ne pas partager son matériel.
Certains substances peuvent être administrées à ton insu dans ton verre, sans que tu puisses détecter leur présence. Garde toujours un œil sur ton verre. N’abandonne jamais ton verre pour le reprendre ensuite. Utilise les couvercles s’ils sont disponibles.
Kétamine ou Special K
Elle est classifiée dans les hallucinogènes. Elle est utilisée en médecine humaine et vétérinaire. La kétamine est classée comme stupéfiant (arrêté du 8 août 1997).
La kétamine, est un anesthésique d’action rapide non-barbiturique. Son usage a été détournée surtout dans les soirées rave. Elle circule sous différents noms : Ket, Spécial K, Kit Kat, Keller, Vitamine K, Super acide et Super C.
La kétamine se présente sous forme liquide et souvent les toxicomanes font des shoots. La forme poudreuse est confondue avec de la cocaïne ou de l’ice. Le mélange avec d’autres produits psychoactifs (MDMA, GHB, atropine) est vendu sous forme de cachets d’ecstasy.
Elle est essentiellement sniffée mais peut-être aussi injectée en IV ou administrée par voie orale.
Effets
Les effets dissociatifs de la kétamine vont d’un état d’obnubilation jusqu’à la psychose paranoïde. Les usagers ressentent des effets hallucinogènes et expérimentent des perceptions extrasensorielles. Souvent les usagers décrivent des expériences de mort clinique (« near death experiences »). La kétamine présentent des effets comme la perte de la coordination motrice, rigidité musculaire, agressivité. La dépression respiratoire est forte, mais la fonction cardio-vasculaire reste intacte. Les effets désinhibitrices et anxiolytiques de la kétamine expliquent en grande partie l’appétence pour ce produit. De même la réputation aphrodisiaque qui accompagne ce produit, explique en grande partie son attraction.
Les effets sont à leur maximum pendant 4 à 6 heures et ensuite diminuent brusquement, ce qui peut expliquer la descente pénible comblée par d’autres prises de produits psychoactifs (amphétamines, cannabis, alcool, ecstasy).
Le flash-back (souvenir des sensations et désir pulsionnel à ressentir le même plaisir) peut durer jusqu’à 12 mois.
Dangers de l’utilisation de kétamine
– perte de connaissance accompagnée de vomissements et risque d’asphyxie par inhalation des vomissements ;
– troubles d’ordre psychique (anxiété, attaques de panique), neurologiques (paralysies temporaires, convulsions).
– digestifs (nausées, vomissements).
– en cas de surdosage, il y a risque d’arrêt respiratoire et défaillance cardiaque.
L’usage chronique et prolongé de la kétamine génère une tolérance et une dépendance psychologique au produit.
L’ecstasy
L’ecstasy désigne à l’origine une molécule chimique particulière, la MDMA (3,4 méthylènedioxyméthamphétamine), responsable des effets psychoactifs.
La composition d’un comprimé présenté comme étant de l’ecstasy est souvent incertaine ; la molécule MDMA n’est pas toujours présente et peut être mélangée à d’autres substances : amphétamines, analgésiques, hallucinogènes, anabolisants. L’ecstasy peut également être coupé avec de la caféine, de l’amidon, des détergents, du savon… !
L’ecstasy se présente sous la forme de comprimés de couleurs et de formes variées ornés d’un motif.
L’ectasy est consommée par un nombre important de jeunes, souvent bien insérés socialement qui consomment ou ont consommé de multiples autres produits. L’effet empathogène de ce produit amène son surnom de « pilule de l’amour » ou de « pilule de la paix intérieure ». Elle n’est pas reconnue par certains usagers de l’ecstasy en tant que drogue (« la drogue qui n’est pas une drogue »).
Effets de l’ectasy :
Les usagers d’ecstasy recherchent la sensation d’énergie, de performance et la suppression de leurs inhibitions (les blocages, les défenses et les interdictions tombent). À l’effet de plaisir et d’excitation s’ajoute une sensation de liberté dans les relations avec les autres.
L’ecstasy provoque tout d’abord une légère anxiété, une augmentation de la tension artérielle, une accélération du rythme cardiaque et la contraction des muscles de la mâchoire ; la peau devient moite, la bouche sèche. Suit une légère euphorie, une sensation de bien-être et de plaisir. Elle s’accompagne d’une relaxation, d’une exacerbation des sens et d’une impression de comprendre et d’accepter les autres.
L’ectasy provoquant un assèchement des muqueuses, en cas de rapport anal, utiliser abondamment du gel lubrifiant.
Risques et dangers :
– états d’anxiété, passages à vide ou dépression trois ou quatre jours après la prise
– amaigrissement, fatigue, instabilité de l’humeur avec parfois des comportements agressifs en cas de consommation régulière et fréquente. Cette consommation peut révéler ou entraîner des troubles psychiques sévères et durables. En cas d’association avec d’autres substances, les risques sont accrus.
– crampes musculaires, risque de rhabdomyolyse, déshydratation, tachycardie et hypertension artérielle
– les risques de complication semblent augmenter avec la dose « gobée », la composition du produit et la vulnérabilité de l’usager. Les personnes qui suivent un traitement médical s’exposent à des effets dangereux, à cause des interactions médicamenteuses qui risquent de se produire, notamment avec l’aspirine, certains médicaments anti-VIH et certains antidépresseurs.
– la consommation d’ecstasy est particulièrement dangereuse pour les personnes qui souffrent de troubles du rythme cardiaque, d’asthme, d’épilepsie, de problèmes rénaux, de diabète, d’asthénie et de problèmes psychologiques.
– des travaux scientifiques établissent une possible dégénérescence des cellules nerveuses dont on ne sait pas si elle est réversible et qui peut entraîner à terme des maladies dégénératives ou des troubles responsables d’une dépression.
Ecstasy et dépendance
Chez certains usagers, l’ecstasy peut provoquer une dépendance psychique.
Le GAMMA OH ou le GHB (acide gamma-hydroxybutirique)
Le Gamma OH est connu sous de nombreuses appellations dont les plus courantes sont « GBH » (Grievous Bodily Harm), « GHB », Liquid Ecstasy, Fantasy…
Le GHB est un constituant endogène du cerveau des mammifères où il est synthétisé à partir de l’acide gaba-amino-butyrique (GABA). Le GHB, augmente le taux de dopamine dans le cerveau et agit sur les endorphines (précurseurs endogènes des opiacés).
Il se présente sous forme de liquide incolore, inodore avec un goût désagréable, salé ou peut-être vendu en poudre ou en granulés à dissoudre dans l’eau. Il a été utilisé en anesthésie. Il est utilisé à des fins non médicales depuis une dizaine d’années. Il est aussi connu sous le nom de « Liquid Ecstasy » ou « Liquid X » à cause de son effet socialisant qui rappelle l’effet empathique de l’Ecstasy. Son utilisation est devenue festive et parfois criminelle, d’où son nom de « date rape drug » (drogue du viol), en raison des propriétés de la molécule : amnésie, état semblable à l’ébriété, délais d’action très courts.
Par ailleurs, le butanédiol, molécule de base du Gamma OH utilisé dans l’industrie chimique (fabrication de résines, polyuréthane…) est utilisé puisqu’il se transforme dans l’organisme en Gamma OH. Des cas de coma ont été observés notamment lors d’une absorption simultanée d’alcool.
L’utilisation du GHB est exclusivement par voie orale, mais dans la littérature spécialisée on trouve quelques cas de prise par voie intraveineuse. Son absorption par voie orale est très rapide – entre 15 et 20 minutes – la concentration plasmatique maximales étant atteinte en 60 minutes. L’élimination sous forme de dioxyde de carbone CO2 est très rapide, d’ou son dosage très difficile.
En dose inférieure à 1 gramme, on estime que les effets persistent environ 1 à 2 heures.
À dose modérée (1 à 2 g), le GHB cause une relaxation importante qui survient en 5 à 10 minutes si l’usager est à jeun et en 15 à 30 minutes en présence d’aliments.
À dose plus élevée (2 à 4 g), les effets sur le contrôle moteur et verbal sont plus prononcés et on observe un effet relaxant qui cause de la somnolence ou induit le sommeil. Ces effets peuvent durer jusqu’à 3 ou 4 heures.
À raison de 4 à 8 grammes, un sommeil très profond, apparenté au coma, d’une durée d’environ 4 heures, est induit en 5 à 15 minutes. L’augmentation de la dose ingérée accentue la profondeur et la durée du sommeil ou du coma qui peut persister jusqu’à 24 heures, bien que, la plupart du temps, l’éveil survienne après 1 à 2 heures et que la rémission soit complète dans les 8 heures suivant la consommation.
Effets
Les effets les plus fréquemment rapportés – pour des doses modérées – sont : quiétude, sensualité, légère euphorie et communication facile. A plus fortes doses on observe des vertiges, une incoordination motrice, une incohérence verbale, des étourdissements et une somnolence, voire un coma.
L’augmentation des performances sexuelles attribuée au GHB fait de ce produit une drogue très prisée par certains adultes. A l’heure actuelle, le mélange de Rohypnol® et de GHB ou d’alcool et GHB, a été incriminé dans plusieurs viols. Les propriétés amnésiantes du GHB sont redoutables et peuvent expliquer parfois le nombre peu élevé de plainte pour viol observé.
Risques et dangers :
– dépression respiratoire proportionnelle à la dose. À 10 mg/kg, les symptômes rapportés sont – coma, bradycardie, bradypnée, respiration de type Cheyne-Stokes ainsi que des nausées et des vomissements.
– céphalées, une confusion, des tremblements incontrôlables voire des convulsions (fort potentiel épileptogène).
– jamais d’alcool ni avant, ni pendant, ni après du fait d’un risque avéré de coma parfois mortel.
– ne pas associer avec l’ectasy, tranquilisants ou autres dérivés d’amphétamine.
Le LSD
Le LSD ou diéthylamide de l’acide lysergique est obtenu à partir de l’ergot de seigle (champignon parasite du seigle).
Il se présente sous la forme d’un buvard, d’une « micropointe » (ressemblant à un bout de mine de crayon) ou de pilules de petites tailles, de couleurs et de formes variable ou sous forme liquide. Un « trip » contient entre 50 et 400 micro-grammes, de LSD.
Le LSD est ingéré est peut être administrée à l’insu de la personne.
Effets
Au bout de trente à soixante minutes après ingestion de la dose, l’usager commence à ressentir les premiers effets. Les symptômes atteignent leur maximum au bout de 2 heures et cessent après 6 heures. Cependant, des évolutions dépressives ou exaltantes peuvent se manifester jusqu’à 12 heures
Le LSD est un hallucinogène puissant (forte intensification des couleurs, des bruits, des odeurs, ). Il entraîne des modifications sensorielles intenses (hallucinations colorées, les couleurs se transforment en sons et les sons en saveurs), provoque des hallucinations (les objets, les murs, les sols, les personnes alentour sont distordus et semblent onduler ou courir, l’image qu’on a de soi se bouleverse, les membres se séparent du tronc, le corps flotte…), des fous rires incontrôlables, des délires. Ces effets, mentalement très puissants, sont très variables suivant les individus. Un « trip » dure entre cinq et douze heures, parfois plus longtemps.
La redescente peut être très désagréable ; avec état confusionnel pouvant s’accompagner d’angoisses, de crises de panique, de paranoïa, de phobies, de bouffées délirantes. L’usage de LSD peut générer des accidents psychiatriques graves et durables.
Lorsque l’organisme n’assimile pas la totalité du produit, des particules peuvent se stocker dans l’organisme et être relarguées ultérieurement, provoquent un autre voyage imprévu et incontrôlable jusqu’à un mois après la prise (phénomène de « flash back »).
Les molécules du L.S.D. agissent directement sur le cerveau en y entraînant des séquelles, souvent irréversibles, même dès la première prise.
Les amphétamines ou speed
Les amphétamines (speed ou ice ou cristal) sont des psychostimulants puissants et coupe-faim.
Elles se présentent sous forme de cachets à gober ou de poudre à sniffer et peuvent être utilisées aussi en injection intraveineuse (après extraction de la poudre des gélules ou pilage des comprimés). Elles sont très souvent coupées avec d’autres produits. Par voie intraveineuse, elles sont considérées par beaucoup comme les plus dangereuses des drogues. Elles procurent un flash comparable par certains côtés au plaisir de l’héroïne, mais il n’est pas suivi de sédation. Au contraire, il st suivi d’une exacerbation idéomotrice qui peut basculer vers un état d’allure maniaque.
Effets
Les amphétamines sont des stimulants du système nerveux central. En dehors des effets purement physiques de type sympathomimétique (tachycardie, hypersudation, HTA, tachypnée, mydriase, anorexie, céphalée, sécheresse buccale), les sujets ressentent un flash violent (sensation » d’éclater « ) avec des accès maniaques, une excitation intellectuelle, un sentiment d’invincibilité. A cette phase d’exaltation succède un état dépressif, une « descente », très pénible et des idées dépressives au réveil. Les effets durent plusieurs heures.
Leur consommation peut entraîner une altération de l’état général par dénutrition et carence vitaminique et aussi par un éveil prolongé conduisant à un état d’épuisement, une grande nervosité et, parfois, des troubles psychiques (psychose, paranoïa). On peut assister à l’apparition de problèmes cutanés importants (boutons, acné majeure). La descente peut être difficile, provoquer une crispation des mâchoires, des crises de tétanie, des crises d’angoisse, un état dépressif, et comporter des risques suicidaires.
Ces produits s’avèrent très dangereux en cas de dépression, de problèmes cardio-vasculaires et d’épilepsie.
L’usage pendant la grossesse peut avoir des conséquences sur le nouveau-né : retard staturo-pondéral, malformations cardiaques ou du voile palatin.
A l’arrêt des amphétamines, la sensation de fatigue est immédiate. Il apparaît aussi des troubles du sommeil (insomnie d’endormissement, sommeil peu reposant), une irritabilité et surtout une symptomatologie dépressive.
La tolérance est rapide et marquée. La dépendance psychologique est très importante. Les usagers chroniques peuvent développer une pharmacopsychose amphétaminique caractérisée par des troubles mentaux similaires aux psychoses (hallucinations visuelles et auditives, délire paranoïaque). Les symptômes disparaissent habituellement quelques semaines après l’arrêt des amphétamines.
Les poppers
Les poppers contenant des nitrites de butyle et de pentyle sont interdits au public depuis 1980.
Les poppers sont des vasodilatateurs (dérivés nitrés) utilisés en médecine pour soigner certaines maladies cardiaques.
Ils se présentent sous forme de flacons de 10 à 15 ml de liquide limpide légèrement teinté de jaune. Ils sont absorbés par voie inhalée (« sniff »)
Effets
Une brève inhalation du produit entraîne un état d’éblouissement et/ou d’étourdissement, de bouffées vertigineuses qui désinhibe l’usager. La sensation de chaleur qui envahit le corps est ressentie comme une forte sensation orgasmique, comme si le cerveau était en « pleine ébullition ». Cet effet dure quelques minutes.
Mais l’effet principal est une relaxation musculaire presque totale, utilisé dans certaines pratiques comme le fist fucking
Des plaques de rougeur sur la peau, des vertiges, de violents maux de tête peuvent apparaître, mais ces effets sont de courte durée. La pression interne de l’œil peut aussi augmenter.
À forte dose, les poppers peuvent créer une dépression respiratoire, endommager les cloisons nasales.
Une consommation régulière peut entraîner des anémies graves, des problèmes passagers d’érection, des rougeurs et des gonflements du visage. Concentrés, ils provoquent des vertiges violents, voire des malaises.
L’association avec le Viagra et autres stimulants de l’érection de la même classe est proscrite du fait du risque de survenue d’accidents cardiaques graves. De même, l’utilisation de poppers n’est pas recommandée chez les patients atteints de maladie cardiaque.
Les pratiques utilisant des mèches imbibées de poppers ou des masques à gaz peuvent être dangereuses en raison d’accidents cardiaques.
Pas de tolérance ou de dépendance physique observée, mais on décrit une dépendance psychique liée surtout au potentiel sexuel de ces molécules.
Les poppers étant inflammables, éviter leur utilisation près d’une source de chaleur (bougies, cigarettes…).
Métamphétamine ou Crystal
Aussi appelées ICE ou Glace ou ou Hiroppon, Shabu
C’est une substance apparentée aux amphétamines mais dont les effets sur le système nerveux central durent plus longtemps et sont plus toxiques. Elles appartiennent à la catégorie des stimulants et ont un haut pouvoir de dépendance.
La métamphétamine se présente sous forme de cristaux transparents, volumineux, semblables à de la roche, sans couleur et sans odeur. Elle tire son nom principalement de son aspect, que l’on a également comparé à du verre cassé, du sucre candi, à du sel hawaiien où à des morceaux de glace
Se fume, s’injecte, se sniffe et s’ingère.
Certains utilisateurs liquéfient les cristaux en y ajoutant de l’eau et s’injectent ensuite le produit.
Effets
Elles ont l’effet d’une dynamite pour le système nerveux : bonheur intense, sensation de bien être, concentration accrue qui durent 8 à 24 heures. Immédiatement après avoir fumé ou s’être injecté de la méthamphétamine, l’utilisateur a un flash intense et extrêmement agréable qui ne dure que quelques minutes. Ce flash est suivi d’un sentiment d’euphorie (un high) prolongé. En reniflant ou en avalant la drogue, il ressent de l’euphorie, mais sans flash. En reniflant la méthamphétamine, il obtient des effets en 3 à 5 minutes, tandis qu’en l’avalant, il lui faut de 15 à 20 minutes pour ce faire. La durée des effets varie et dépend de la quantité utilisée. Les effets peuvent durer de 4 à 12 heures et même plus. La méthamphétamine est un puissant stimulant qui accroît l’attention et l’activité, atténue la fatigue et l’appétit et accélère la respiration.
Une surdose de méthamphétamine peut entraîner une hyperthermie et des convulsions, puis la mort, si elle n’est pas traitée. Les risques de surdose sont plus élevés lorsque la drogue est injectée.
En cas de consommation chronique, l’utilisateur développe une tolérance aux effets euphoriques, ce qui l’amène à prendre des doses plus élevées ou plus fréquentes, ou encore à changer de mode d’administration, afin de maintenir l’euphorie.
Des effets comportementaux (agressivité, trouble de l’adaptation), hallucinations (surtout auditives), effets aiguës de type psychotiques, passage à l’acte auto et hétéroagressif peuvent survenir.
La méthamphétamine peut entraîner des problèmes de peau; des troubles de l’élocution et perturbation de la pensée; une malnutrition avec carence en vitamines; une perte de poids importante, des modifications corporelles majeures et des problèmes cardiovasculaires (augmentation du rythme cardiaque, arythmie, hypertension et lésions irréversibles aux petits vaisseaux sanguins du cerveau entraînant des accidents vasculaires cérébraux) et des crises d’épilepsie.
L’usage de cette drogue s’accompagne d’une augmentation de l’appétit sexuel et soumet à un risque de contamination par les IST, dont le VIH, accru (favorise le « relapse »).
ATTENTION : la dépendance à ce produit est très forte.