Hard sex
Les pratiques sexuels peuvent être soft ou plus ou moins hard qui peuvent comporter certains risques pour la santé. Nous vous proposons ici pour les principales pratiques hard une fiche descriptive, exposant les risques encourus et les précautions à prendre pour limiter ces risques.
Chacun est libre de ses pratiques. Notre unique but est de vous conseiller, vous informer, de manière que vous soyez conscient des risques que vous prenez ou que vous faites prendre à votre partenaire. Après vous faites ce que vous voulez …… en toute conscience !
Nous n’insisterons jamais assez sur les règles de pratique du safe sex. Elles sont les seules garantes de votre protection !
Bonne Baise !
Le Safe Sex
Ce sont les règles de base qui sont garantes de votre protection. Le préservatif est le moyen le plus efficace pour se protéger du VIH et des autres IST. Il doit être utilisé lors de chaque rapport et est à usage unique !
Tous les objets qui ont été en contact avec du sperme et du sang, ou qui ont servi à un usage interne, doivent être désinfecté entre chaque utilisateur ou chaque utilisation. Les objets en métal (cockring, pinces à seins, etc.), les accessoires en cuir et caoutchouc doivent être nettoyé avec de l’eau et du savon, puis désinfectés. Bien rincer ensuite à l’eau.
En cas de coupures, d’écorchures ou de saignements, bien désinfecter. Ne plus jouer sur ces zones.
On doit toujours utiliser du lubrifiant avec des godes afin de ne créer aucune lésion.
Recouvrir d’une capote les godes et changer de capote à chaque utilisation (même si le gode est destiné à un usage personnel) : cette technique simplifie les problèmes de nettoyage et de désinfection des objets.
Attention aux godes et plugs « hors normes » qui risquent de déchirer les sphincters et d’abréger votre plaisir et vous amener aux urgences !!!
Préservatifs et lubrifiants
Le préservatif reste le moyen le plus efficace pour se protéger contre la transmission du VIH ou d’une IST lors d’un rapport sexuel.
Ils existent en latex (très élastique et résistant, il se détériore a froid et à la chaleur, à la lumière du soleil et avec le temps) ou en polyuréthane (ils sont l’alternative pour les personnes allergiques ; moins résistant, il est nécessaire d’en changer au cours d’un rapport sexuel et utiliser plus de lubrifiant ; il est compatible avec les gels gras), hypoallergénique (en latex spécialement traité pour éliminer les composants responsables d’allergie).
La plupart des capotes sont légèrement lubrifiés pour faciliter leur déroulement. Cependant il faut toujours ajouter du gel pour les utiliser, de manière à éviter leur rupture.
L’utilisation d’un lubrifiant permet de se protéger en limitant le risque de rupture du préservatif et en limitant les lésions de la muqueuse anale lors de la pénétration.
Il est nécessaire de lubrifier tout préservatif avant son utilisation. Cependant, tous les lubrifiants ne conviennent pas à tous les types de préservatifs !!
Les lubrifiants à base d’eau sont compatibles avec tous les types de préservatif. Ils ne contiennent aucune matière grasse et sont hypoallergéniques.
Les lubrifiants au silicone sont compatibles avec tous les préservatifs. Cependant, ils sèchent vite, ce qui impose d’en utiliser beaucoup et d’en remettre plus régulièrement que les gels à base d’eau.
Les lubrifiants gras (graisses alimentaires animales ou végétales, la vaseline…) ne sont pas compatibles avec les préservatifs en latex. Ils dégradent le latex et favorisent la rupture. Ils augmentent ainsi les risques de transmission du VIH et des IST même en cas de rapports sexuels protégés. Ils sont intéressants pour la pénétration anales avec des accessoires ou pour le fist fucking.
Se faire sodomiser après une séance de fist fucking ou après un travail au gode en ayant utilisé un lubrifiant gras expose aux risques de transmission du VIH et des IST !
Relapse – Barebaking
Le Relapse désigne la tendance à l’abandon occasionnel des pratiques protégées (Safe).
Passant de rapports non protéges (sans préservatif) rares, conscients ou accidentels, à des expositions au risque plus fréquentes et volontaires, chacun peut glisser vers le « Barebacking » qui signe des pratiques systématiques de rapports non protégés.
Le Barebacking ou le Relapse exposent tous les 2 à un risque de transmission du VIH et des autres IST. Une seule fois suffit !!! Ne banalisons pas le Barebacking !
Les rapports non protégés entre partenaires séropositifs ne sont pas exempts de risques : surcontamination, développement de résistance aux anti-retroviraux (diminuant ainsi ses chances de rémission), échecs thérapeutiques.
La séro-concordance, la faible présence virale liée à un traitement multi-thérapeutique, l’absence de sur-contaminations (non démontrée) ne doivent pas être des prétextes à abandonner le préservatif ! pour toi et pour ton partenaire !!
Désinfection des objets
Tous les accessoires utilisés sont potentiellement souillés s’ils ont été en contact avec du sang, du sperme, de l’urine, des excréments, des secrétions, du gel lubrifiant. Ils doivent être rincés et nettoyés avec de l’eau et du savon ou détergent avant d’être désinfectés.
Pour désinfecter ces objets, on peut les faire bouillir au moins 5 minutes en les recouvrant entièrement avec de l’eau. Les nettoyer ensuite à l’eau de Javel.
Les objets en caoutchouc ou plastique peuvent être désinfectés chimiquement en les plongeant entièrement dans un récipient contenant de l’alcool, de l’eau de Javel ou du Dakin en solution avec de l’eau. Les rincer ensuite à l’eau claire.
Les accessoires en cuir peuvent être nettoyés avec un chiffon humide et imbibé d’eau de Javel.
Désinfectants contre le VIH et VHC :
- alcool à 70° (et non à 90° !!!!) : 5 min dans un récipient fermé (évaporation)
- eau de Javel : 15ml pour 1L d’eau froide. 15 min de trempage
- Dakin en solution : 15 min
Bétadine dermique (jaune) ou génitale (verte) [attention : contient de l’iode !!], Alcool à 70°, Dakin Cooper pour désinfecter les plaies
Pratiques sexuelles « Hard »
Saline ou infiltration
Description :
Il s’agit d’une injection de sérum physiologique dans les bourses jusqu’à ce que celles-ci ressemblent à un ballon. Le lendemain, le liquide filtre dans la verge, ce qui la fait grossir. En 2-3 jours, tout est résorbé.
Risques :
-infectieux : transmission du VIH, inoculation de germes
-mécanique : nécrose cutanée, délabrement local
Précautions :
- désinfecter la peau
- utiliser du matériel stérile à usage unique
- règles d’asepsie et d’hygiène habituelle
- ne pas partager son matériel
- pratiquer avec des initiés, aguerris à cette pratique
- consulter dès l’apparition de troubles mictionnels, de difficultés d’uriner
Jeux d’aiguilles
Risques :
- contamination par le VIH et VHB, VHC
- risque infectieux local, bactérien, cellulite, érysipèle
Précautions :
- utiliser des aiguilles stériles à usage unique
- aseptie de la peau avant de débuter +++
- éviter le sperme, le sang, la pisse d’un partenaire sur la peau lésée pendant et après le jeu
- après usage, mettre les aiguilles dans une boite en plastique qui ferme avant de les jeter ou les déposer dans un collecteur d’aiguilles.
Electro
Description :
C’est l’ensemble des jeux qui utilisent l’électricité. L’intensité du courant est réglable. Les régions concernées peuvent être les mamelons, les bourses, le pénis, le périnée, le rectum.
Risques :
- ils sont faibles avec les générateurs achetés dans le commerce (courant de faible intensité)
- Par contre, ils peuvent être majeures avec des dispositifs utilisant un courant plus élevé en volt et en ampère
- Trouble du rythme cardiaque entraînant des palpitations, voire des troubles du rythme plus grave voire parfois un arrêt cardiaque
- brûlures
Précautions :
- n’utiliser que des appareils vendus dans le commerce. Proscrire tout générateur « fait maison » !!!
- ne pas utiliser lors de jeux humides associés !
- éviter en cas d’antécédents cardiaques
- ne pas pratiquer seul. Pratiquer avec une personne aguerrie, connaissant les manœuvres de réanimation de base
- appeler les secours si la personne perd connaissance et commencer immédiatement le massage cardiaque externe
Breath control – strangulation
ATTENTION CES PRATIQUES PEUVENT S’AVERER DANGEREUSES ET MORTELLES !!!!
C’est une pratique de contrôle de la respiration qui vise à rechercher l’excitation sexuelle en se privant d’oxygène par l’utilisation de masque, de sac plastique. La respiration d’un mélange gazeux enrichi en CO2 (notamment lors d’utilisation de sac) produit un état d’euphorie avec vertiges et hallucinations.
La strangulation consiste à étrangler légèrement les carotides, de manière à diminuer le débit sanguin cérébral et donc diminuer l’oxygénation du cerveau, ce qui procure excitation, vertige. Pousser à son maximum,cette pratique peut entraîner des syncopes (pertes de connaissance). La strangulation provoque aussi des états d’euphorie grâce à la sécrétion d’adrénaline liée au stress et au danger. Ce défi fait à la mort provoque souvent un état d’excitation sexuelle intense.
Risques :
- hypoxémie, entraînant en particulier une ischémie cérébrale (syncope, convulsions, voire décès) voire cardiaque
- hypercapnie (tachycardie, hypertension, sueurs, vertiges)
- mort si pratiqué à l’extrême
- étirement nerveux (plexus brachial) en cas de strangulation
Précautions :
- ne jamais pratiquer seul
- ne pas pratiquer en cas d’antécédents neurologiques (épilepsie), cardiaques (angine de poitrine, infarctus), pulmonaire (asthme)
- pratiquer avec des initiés, aguerris à cette pratique et sachant réagir en cas de problème
- débuter le bouche à bouche immédiatement si la personne ne récupère pas de sa syncope et reste inconsciente
- connaître les gestes de premier secours (arrêt cardio-respiratoire).
- Appeler les secours (SAMU ou pompiers)
Bondage
Description
Il vise à empêcher un partenaire d se déplacer en le liant ou l’attachant au moyen de cordes, chaînes, colliers, harnais. Il permet à celui qui est attaché, grâce à la soumission au désir de l’autre, de se laisser totalement aller, de mettre de côtés ses inhibitions.
Risques :
- compression vasculaire, veineuse voire artérielle si l’étreinte est forte, se manifestant par une coloration violacée des téguments (compression veineuse) ou au contraire pâleur des téguments (garrot artériel)
- compression nerveuse, étirement nerveux, se manifestant par des fourmillements (paresthésies), des douleurs voire une diminution ou une abolition de la sensibilité
- pas de risque infectieux (VIH, VHC,..) à condition de ne pas léser la peau ou les muqueuses.
Précautions :
- ne pas trop serrer les liens
- être attentif à l’autre : surveiller la coloration cutanée et s’assurer de son confort
- desserrer les liens dès la survenue des premiers signes et en cas de douleurs, fourmillements
- limiter le jeu dans la durée
Cockring
Description
Consiste à mettre un anneau (métallique, cuir, caoutchouc…) autour de la base de la verge afin d’augmenter l’érection.
Risques :
- compression veineuse excessive (coloration bleutée)
- hématome des bourses
Précautions :
- pas de risque infectieux (VIH, VHC,..) à condition de ne pas léser la peau ou les muqueuses.
- Ne pas choisir un anneau trop serré !
Anulingus
Description
Dans le milieu, c’est bouffer le cul !
Risques :
- le risque de transmission du VIH est très faible. Eviter cette pratique après une pénétration, un fist fucking, en cas de lésions cutanées ou d’irritations locales.
- Risque infectieux : hépatite A, B, herpès, papilloma virus, parasites
Précautions :
- Eviter cette pratique après une pénétration, un fist fucking, en cas de lésions cutanées ou d’irritations locales, en cas de crêtes de coq (infection à papilloma virus).
- Pour un anulingus sans risque, utiliser un carré de latex qui permettra d’éviter tout risque de transmission du VIH et autres IST.
- Vaccination contre l’hépatite A, B
Douches anales, lavements
Description
Faut vous faire un dessin ????? C’est l’insertion d’une canule dans l’anus de manière à irriguer le rectum.
Risques :
- local : risque de lésions cutanées locales liées à des objets insérés qui sont coupant
- brûlure si utilisation d’eau chaude
- survenue de micro-lésions qui peuvent être la porte d’entrée de virus
- modification de la flore digestive utile à la digestion. Risque de diarrhée.
- Lésions de la muqueuse si utilisation de produits additifs (par exemple, désinfectant), favorisant la survenue de micro-lésions
- Transmission du VHB, VHC si désinfection insuffisante
- Exceptionnelles rupture digestive
- Cas particulier des lavements à la pisse : risque de contamination majoré surtout en cas de sodomie ou de fist avant le lavement et en cas d’infection urinaire chez le donneur (risque de présence de sang dans les urines)
Précautions :
- utiliser de l’eau propre, légèrement tiède.
- Eviter tout genre d’additif
- Vérifier que les objets introduits sont dénués de toute aspérité, arêtes coupantes
- Se limiter à 1 à 3 litres maximum
- Nettoyer et désinfecter les objets après chaque usage. Ce type d’accessoire devrait, de préférence rester personnel.
- Eviter les échanges entre partenaires
- Ne pas faire de lavement après un rapport non protégé ou une rupture de préservatif car cela risque d’augmenter le risque de micro-lésions et donc le risque de contamination. Cf traitement d’urgence post-exposition.
Travail des seins
Description :
Le bout des seins est une zone particulièrement érogène qui se prête parfaitement à la combinaison du plaisir et de la douleur. Il peut se faire à la main, au moyen d’objet (pinces diverses et variés selon la résistance et le trip !) ou par contact buccal (mordillements, aspiration, léchage)
Risque :
- blessure de la peau, plaie
- saignement
- étirement, développement du mamellon
Précautions :
- tant qu’il n’y a pas d’effraction de la peau ou de saignement, il n’y a pas de risque de transmission du VIH ou des hépatites B ou C
- risque infectieux bactérien local en cas de plaie non désinfectée, généralement bénin
- les pinces en métal peuvent présenter un risque de transmission du VIH, du VHB ou VHC lors de l’utilisation sur plusieurs partenaires, s’il y a des micro-saignements. Désinfecter après chaque usage ou ne pas partager.
- Ne pas jouer en cas de lésions cutanées pré-existantes.
Bougie et cires
Description :
C’est l’écoulement de cire chaude sur le corps, ou certaines parties particulièrement choisies…. Plus éloignée, la cire aura le temps de se refroidir. Au plus près de la peau, la cire sera encore bouillante et provoque ces sensations très fortes pouvant aller jusqu’à la brûlure.
Et puis quand on retire la cire séchée, le trip peut tourner à la séance d’épilation……….
Risques :
- brûlure. Attention une peau brûlée est fragile !
- Cette pratique ne présente aucun risque lié au VIH
Précautions :
- La flamme ne doit pas être en contact direct avec la peau
- pour retirer plus facilement la cire refroidie, on peut enduire, au préalable, le corps d’huile de massage ou de lait hydratant.
- Ecarter tout objet facilement inflammable (attention au poppers !)ui seront touchées, si possible plusieurs heures avant le trip. Appliquez une crème hydratante.
- Vous pouvez raser les parties qui vont recevoir de la cire. Passez ensuite une lotion hydratante.
Fouet, ceinture, cravache
Aucun risque quand il n’y a pas de lésions. S’il y a des lésions, les désinfecter après et éviter tout contact de ces lésions avec du sang et/ou du sperme.
Fouetter en même temps plusieurs partenaires avec le même objet présente un risque de transmission du VIH et surtout des virus des hépatites B et C (possibilités de micro-saignements). Pour éviter ce risque, à chaque mec son fouet !!
Vaccination contre l’hépatite B.
Sondage urinaire
Description :
C’est un dispositif (métallique ou en plastique/latex) qui est introduit dans la verge par le prépuce, qui pénètre l’urètre et passe deux petits sphincters jusqu’à la vessie. On peut ressentir une douleur du passage des sphincters. De la douleur, mais aussi du plaisir décrit comme très “intense” et “original” par ses adeptes.
Risques :
- infectieux : c’est le risque majeur avec risque de prostatite (=infection de la prostate) qui est toujours difficile à guérir
- risque d’infection urinaire haute (pyélonéphrite) surtout si injection de liquide par la sonde urinaire dans la vessie
- lésion traumatique de l’urètre, se révélant par un écoulement de sang par la verge, pouvant se compliquer de sténoses de l’urètre
- Fausse-route : la sonde quitte l’urètre et pénètre dans les corps caverneux. Elle se révèle par un écoulement de sang par la sonde et l’absence d’écoulement d’urine
- Rare rupture de vessie en cas d’injection de liquide par la sonde urinaire
1 vessie 2 pubis 3 verge 4 corps caverneux 5 gland 6 prépuce 7 méat urétral 8 colon 9 rectum 10 vésicule séminale 11 canal éjaculateur 12 prostate 13 glande de Cooper 14 anus 15 canal déférent 16 épidydime 17 testicule 18 scrotum
Précautions :
- TOUJOURS utiliser des sondes urinaires stériles à usage unique (disponibles en pharmacie et dans les bons sex-shops) et BANNIR les sondes métalliques (risque traumatique et infectieux)
- Lors de la pose de la sonde urinaire, prendre toutes les précautions d’aseptie : nettoyage du méat urétral au Dakin, utilisation de gants stériles, la sonde doit être retirée de son emballage et immédiatement introduite sans qu’elle ne touche la peau ou un objet non stérile
- NE PAS FORCER (risque de traumatisme). Une progression douce garantit un plaisir augmenté et moins de traumatisme !
- Arrêter le trip si un écoulement de sang apparaît. Consulter alors aux urgences de votre hôpital
- NE PAS SE FAIRE SONDER en cas d’infection urinaire, d’IST non guéries
- lors des premières expériences, mieux vaut être initié par un maître compétent et inspirant confiance, qui restera à votre écoute
Salive et crachats
Description :
Cracher sur son partenaire est un jeu de domination/humiliation et fétichiste. Certaines personnes ressentent une forte excitation à se faire cracher dessus.
Risques :
- recevoir de la salive, en avaler, recevoir des crachats ne présentent pas de risque de transmission du VIH. En effet, la concentration virale présente dans la salive est trop faible pour causer une contamination. En résumé, tu ne prends pas plus de risque qu’en pratiquant un baiser profond…
- par contre, en cas d’angine, rhino-pharyngite… tu peux transmettre tes germes et virus (la fameuse mononucléose infectieuse !) à ton partenaire….
- Attention à l’hépatite B !
Précautions :
- éviter ces pratiques en cas d’angines, rhinopharyngite……
- se faire vacciner contre l’hépatite B
Pisse et plan uro
Description :
Clean ou crades, réciproques ou unilatéraux, en solitaire ou en groupe, avec humiliation dans la domination ou par simple plaisir sensuel, toutes ces pratiques reposent sur l’urine, liquide éminemment génital par sa provenance. Elle est ainsi aussi « érotique » et « fascinante » que le sperme. Venant du fin fond de son partenaire ou de soi-même, elle en devient précieux et intime.
Risques :
- l’urine est stérile si ton partenaire n’a pas d’infection urinaire.
- recevoir de l’urine sur le corps, et plus précisément sur une peau saine, ne présente pas de risque.
- Par contre, avaler de l’urine est déconseillé : En effet si ton partenaire a une infection urinaire ou une IST (herpès, hépatite B et C), il peut y avoir du sang dans les urines et le risque de transmission du VIH existe. C’est encore plus dangereux si tu en prends dans le cul (et surtout après une sodomie ou un fist). Sur les muqueuses (bouche, gencives, anus, gland) ainsi que sur des seins malmenés, cela peut être dangereux.
Précautions :
- si tu veux avaler, il est souhaitable que ton partenaire n’ait pas d’infection urinaire ou d’IST
- ne jamais prendre en bouche une émission urinaire qui aurait été précédée par une éjaculation (sperme présent) et à fortiori si vous avez joué avec des sondes urinaires avant (présence possible de sang dans l’urine liée aux lésions)
- Dans le cadre des Golden Showers Party, nous te conseillons de ne pas avaler : tu ne sais pas si le gars n’a pas joui juste avant, s’il n’a pas d’IST……
Sodomie – lavement – préservatifs
Bien que dans de nombreux états, cette pratique fait encore encourir la peine de mort, le sexe anal est agréable en raison de la présence de nombreux nerfs dans le cul. La sodo offre également l’avantage de stimuler la prostate.
Une sodomie bien préparée ne devrait jamais être douloureuse. Pour cela, soit patient et abuse de lubrifiant. Les lavements irritent la muqueuse. Ils doivent être réalisé avec de l’eau tiède, sans produits détergents (sans savon). Une même douchette rectale ne doit pas être utilisé par plusieurs personnes sans être désinfecté entre les utilisateurs. Cf supra (recommandations pour douche anale et lavements).
La sodomie est la pratique la plus dangereuse pour les deux partenaires quant à la transmission du VIH (le partenaire actif encourt également des risques).
Pour une pénétration, utilise TOUJOURS un préservatif avec un gel lubrifiant non gras. Les beurres, crèmes solaires ou les crèmes grasses sont à proscrire car ils rendent le latex des capotes et des gants poreux. Cette porosité n’est pas visible à l’œil nu.
Dans le cas de pratiques à plusieurs, met un préservatif pour et entre chaque partenaire.
Fist-fucking (FF)
Pratique récente selon Michel Foucault, le fist-fucking est la pénétration de plusieurs doigts ou de la main entière dans l’anus. Le fist-fucking exige beaucoup de calme, de temps, des tonnes de lubrifiant et un rapport de réelle confiance entre les partenaires. Il ne se réalise donc pas dans n’importe quelles circonstances.
Risques :
- Traumatique : l’anus est un muscle (sphincter) en anneau. Comme tout muscle, son élongation est limitée et peut donc se solder par une déchirure, fissure anale puis rupture. L’incontinence est aussi possible. Le traitement est alors chirurgical.
- infectieux : lymphogranulomatose vénérienne (LGV) [voir la fiche de cette maladie]
- viral : Le Fist-Fucking ne présente pas de risque de transmission du V.I.H si la main ne présente aucune lésion. Cependant, il semble que l’Hépatite C puisse se transmettre par ce biais.
- Le FF provoque une irritation des muqueuses anales qui les rend plus vulnérables à un éventuel contact avec le VIH
- les crèmes grasses employées souvent pour l’usage du FF rendent poreux le préservatif et donc offre une porte d’entrée au virus!
- le rectum, qui est en continuité avec l’anus, est prolongé par le colon. Tous deux sont fragiles et risquent d’être perforé. Une perforation colique ou rectale impose toujours une intervention chirurgicale délabrante avec stomie (poche qui recueille des selles) du plus mauvais effet pour des trips ultérieurs !!!
Précautions :
- le fist doit être réalisé avec une personne de confiance, progressivement et avec douceur notamment en ce qui concerne la longueur de pénétration.
- Des ongles coupés courts et bien limés sont une des conditions préalables essentielles.
- Des gants à usage unique sont indispensables pour pratiquer le FF sans risques
- Les gants doivent être changés entre chaque partenaire. Ils ne doivent jamais servir pour plusieurs culs l’un à la suite de l’autre.
- Si tu utilises une crème grasse pour le Fist, tu ne peux plus te faire baiser, même avec un préservatif et même après un lavement. Les gels gras ne sont pas compatibles avec les capotes qu’ils rendent perméables. Si tu envisages de te faire mettre après t’être fait fisté, utilise pour le fist un lubrifiant soluble à l’eau.
- A chacun son pot de Crisco!!! Le partage du lubrifiant revient à fister sans gants à usage unique du point de vue du risque infectieux (risque élevée de transmission d(IST en particulier la LGV)!!
Scatologie
Sans commentaires……….
Soit le jeu consiste à un étalage sur le corps, soit intervient un désir d’absorption…..
Dans le cas de l’absorption, soit la personne recrache, soit elle ingère complètement les fèces. On peut ne manger que ses propres excréments et pas ceux des autres.
Par définition, les fèces contiennent des milliards de bactéries qui peuvent être pathogènes. Elles peuvent aussi contenir des parasites (amibes, vers solitaires, oxyures), des virus (virus des hépatites A, B, C, VIH…..). Certains microbes peuvent être latents chez quelqu’un et être pathogènes pour son partenaire. Il faut donc éviter l’ingestion et les contacts avec les muqueuses, la bouche et les yeux.